Le 16 novembre à Ganta, dans le comté de Nimba, en présence des différents acteurs des secteurs public et privé des filières cacao et café, la Liberia Agriculture Commodity Regulatory Authority (LACRA), l’agence gouvernementale chargée de réglementer le secteur du cacao et du café et d’autres produits agricoles au Libéria, vient de lancer sa nouvelle Politique pour les secteurs cacao et café. Celle-ci est la première depuis la guerre civile du pays.
La politique traite les aspects liés au commerce, à la qualité, les licences, les autorisations des entreprises ainsi que les normes, les exportateurs de café et de cacao, les directives pour le contrôle de la qualité pour la commercialisation des deux produits, la tarification, les exigences des agriculteurs et des coopératives, entre autres réglementations.
Cette initiative a bénéficié du soutien de l’Union Européenne pour développer l’environnement des deux secteurs (cacao et café) du pays afin d’assurer une réglementation appropriée pour l’amélioration des conditions de vie des producteurs, des exportateurs et des autres membres de la chaîne de valeur et de générer des revenus additifs pour le pays.
Bien qu’ayant désormais une politique pour réglementer le secteur afin d’améliorer l’économie, les filières cacao et café du Libéria sont toujours confronté à des défis, notamment une faible allocation budgétaire limitée pour l’organisme de réglementation du secteur (LACRA), le commerce illégal aux points frontaliers, les voies de communications, les ressources humaines en quantité et en qualité, l’accès aux intrants, au matériel végétal performant, aux nouvelles technologies… Ces défis sont pratiquement les mêmes observés dans plusieurs pays de l’espace ACRAM.
Le Programme ACP Business Friendly dont l’intervention micro est au profil des membres de l’ACRAM, notamment le Libéria, est certes salutaire mais ne pourra pas soutenir de manière globale cette Politique grandement importante qui vient règlementer et structurer le développement des filières cacao et café au Libéria.
Cette politique qui est la première depuis la fin de guerre a été élaborée pendant les quatre (4) dernières années.
Dans cet élan, un comité d’experts locaux mène des réflexions de manière à donner à LACRA un cadre règlementaire plus performant afin de rendre les secteurs cacao et café plus viable.
Source : https://www.liberianobserver.com